Journée internationale des droits des femmes
Un peu d’histoire
La Journée internationale des femmes, également connue sous l’appellation « Journée internationale des droits des femmes » dans plusieurs pays, comme la France, est célébrée le 8 mars. Cette journée permet de mettre en avant la lutte pour les droits des femmes à travers le monde. La première Journée de la femme a été introduite à l’initiative du Socialist Party of America, le Parti Socialiste d’Amérique, le 28 février 1909.
En 1917, pendant la Révolution soviétique, les femmes russes choisissent le dernier dimanche de février pour faire la grève et obtenir « du pain et la paix ». La Russie soviétique est le premier pays à officialiser la Journée de la femme en 1921 et en fait un jour férié, mais non chômé jusqu’en 1965. L’événement est repris en Europe à la fin des années 1960 par la deuxième vague féministe. La Journée internationale des femmes est reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977, puis en France en 1982.
Quel est le principe ?
Traditionnellement, la Journée internationale de la femme est une occasion de dresser le bilan de la condition féminine dans chaque pays et à travers le monde. Les associations de défense des droits des femmes se réunissent et manifestent pour célébrer les avancées et demander une réduction des inégalités entre les hommes et les femmes.
Les Nations Unies proposent chaque année une thématique mondiale. En 2021, la Journée internationale des femmes a pour thème :
« Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ».
L’ONU entend célébrer les efforts considérables déployés par les femmes et les filles partout dans le monde pour façonner un futur et une relance plus égalitaires suite à la pandémie de Covid-19 et met en lumière les lacunes à combler.
Selon un récent rapport de l’ONU, les femmes sont, à l’heure actuelle, encore sous-représentée dans la sphère publique et restent minoritaires dans les postes de prise de décisions. En 2021, seuls 22 pays sont dirigés par des femmes. Les parlements nationaux ne comptent en moyenne que 24,9% de femmes. Toujours selon l’ONU, au rythme actuel, il faudra encore attendre 130 ans pour atteindre une stricte parité dans les postes gouvernementaux.
Le thème de la journée met également en avant l’implication des femmes dans la lutte effective contre le virus COVID-19.
Elles sont au premier plan de la lutte en tant que travailleuses de première ligne et professionnelles de santé, en tant que scientifiques, médecins et pourvoyeuses de soins.
Lorsque les femmes occupent des postes de direction, nous voyons des résultats positifs. Parmi les interventions les plus efficaces et exemplaires qui ont été menées jusqu’à présent pour lutter contre la pandémie de COVID-19, certaines l’ont été par des femmes.
La parole d’une femme
La Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, a déclaré:
« Nous avons besoin d’une représentation des femmes qui reflète toutes les femmes et les filles dans toutes leur diversité et leurs capacités, indépendamment de leur situation sur le plan culturel, social, économique et politique. Il s’agit là de la seule façon d’obtenir un véritable changement sociétal qui intègre les femmes dans la prise de décisions, sur un pied d’égalité et au bénéfice de toutes et tous. »
A travers cet article, Hémos Santé tient à remercier l’ensemble de nos collaboratrices qui représentent fièrement 85% des salariés, sans oublier nos chers collègues masculins également, pour leur investissement et leur implication dans leur travail au quotidien.