La journée mondiale sans tabac
La journée mondiale sans tabac se tient, comme chaque année, le 31 Mai. Cette journée, mise en place par l’OMS vise à soutenir, à travers le monde, les quelques 100 millions de personnes qui tentent de mettre fin à leurs habitudes concernant le tabagisme.
Pour 2021, le thème est court et percutant : « S’engager à abandonner ». Peu de mots mais des actes en espérant que les moyens suivront.
> Quelques chiffres
La France compte encore à ce jour environ 11.4 millions de fumeurs. Parmi ces 11.4 millions, 32% des 18-75 ans fument occasionnellement et 25.4% des 18-75 ans fument quotidiennement. Selon la fondation pour la recherche médicale, 59% des adolescents expérimentent le tabac avant leurs 17 ans. Mais nous pouvons tout de même noter que l’image du tabac et du fumeur est en forte baisse chez les jeunes. En cause, les images chocs présentes sur les paquets et la hausse des prix.
La cigarette électronique
Le danger pour les jeunes se dirige désormais vers les cigarettes électroniques. En effet, ces dernières sont bien moins onéreuses et beaucoup plus facile d’accès pour les moins de 18 ans. En cause également, l’ajout de goût et d’arôme. Certains jeunes n’ayant jamais fumé deviennent pourtant adeptes de la cigarette électronique.
À travers le vapotage se créer alors une dépendance à la nicotine. Bien qu’il ait été démontré que la cigarette électronique soit moins nocive à court terme que le tabac, le danger de la dépendance reste le même. Les effets à long terme ne sont pas encore connus.
Les alternatives
S’arrêter de fumer est parfois un véritable parcours du combattant et des alternatives au sevrage total de tabac font régulièrement leur apparition. Acupuncture, homéopathie, sophrologie, médecines douces, les méthodes sont nombreuses et proposent une aide à ceux qui souhaitent arrêter de fumer. Leur efficacité est, dans la plupart des cas, encore à valider. Votre médecin peut vous apporter des conseils adaptés.
La prise en charge par l’Assurance maladie
L’assurance maladie étend grandement ces programmes de prévention contre le tabac, notamment auprès des plus jeunes. Pour encourager les personnes entrant dans cette démarche, la Sécurité Sociale a décidé de mettre fin au plafond de remboursement annuel de 150€, pour les substituts nicotiniques.
En effet, depuis le 1er janvier 2019, les substituts nicotiniques sont remboursés, sur prescription médicale, à hauteur de 65% par l’Assurance maladie. Cela permet alors d’éviter l’avance de frais pour les produits concernés.